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La chenille processionnaire du pin gagne du terrain, notamment en Bretagne, où elle a trouvé paysage et climat favorables.

Les chenilles processionnaires du pin vont quitter leur nid soyeux dans les branches d'arbres au début du printemps pour rejoindre la terre ferme à la queue leu leu. Elles vont s'enterrer pour entamer leur métamorphose. Les chrysalides se transformerons en papillons de nuit, qui ne vivront que le temps de se reproduire, une nuit. Les femelles pondent de 80 à 300 œufs sur les aiguilles de pin.

De sa naissance jusqu’au dernier stade larvaire, la chenille processionnaire du pin se nourrit des aiguilles de l’arbre hôte. Elle en ralentit sa croissance, et l’affaiblit.

Elle est en revanche bien plus dangereuse pour l’homme et les animaux. Chaque chenille est recouverte d’une centaine de poils urticants. Ils causent éruptions cutanées, démangeaisons sévères, allergies, œdèmes, problèmes respiratoires et oculaires… Les atteintes sont les mêmes chez les animaux. Le risque est d’autant plus important si l’insecte est ingéré : nécrose de la langue, cécité et dans les cas les plus grave, la mort. Une grande vigilance est aussi à avoir auprès des jeunes enfants, souvent trop curieux devant les processions…

Même si le risque est maximal lors des processions, car les chenilles libèrent leurs poils, l’insecte est dangereux tout au long de sa vie larvaire.